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Février 2007  

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Cher lecteur,

La période des fêtes est derrière nous, tout comme notre kick-off meeting annuel qui a eu lieu le 12 janvier. Ce dernier a remporté un franc succès. À cette occasion, nous avons diffusé un clip vidéo amusant où nous présentions les valeurs essentielles que partagent tous nos employés.
SCIA n’a pas peur du changement pour améliorer nos relations et relever les défis.
En 2007, de nombreux projets vont voir le jour, nous vous tiendrons informés grâce à notre e-news.

Nous vous souhaitons une agréable lecture.

L’interopérabilité de SCIA.ESA PT consiste à devenir une norme ouverte pour les applications tierces.

Cela permet à l’industrie de la construction d’échanger les données des modèles 3D à partir et vers SCIA.ESA PT et ainsi éviter les erreurs classiques de conversion entre les différents partenaires de la construction. Les entreprises qui utilisent déjà l’Open platform de SCIA.ESA PT disposeront de nouvelles possibilités d'échanges avec Allplan et une interface IFC2x3 améliorée. Parallèlement, il est possible d’afficher l’ensemble des éléments d’un modèle architectural et le modèle d’analyse afin de contrôler les données d’ingénierie en rapport avec la réalité structurelle. Dans SCIA•ESA PT, l’ingénieur principal peut corriger automatiquement les tolérances géométriques qui apparaissent suite à la conversion d’un fichier structurel en modèle d’analyse ; Un nouvel outil de mise à jour du modèle suivra tous les changements effectués dans le temps.

SCIA•ESA PT dispose d’une liste étendue de normes et de fonctionnalités pour la conception et l’analyse des structures en acier 2D et 3D, y compris le contrôle acier selon un grand nombre de normes, la conception des assemblages et la résistance au feu. Cette liste s’est encore allongée dans la version 2007.00, avec la norme pour l’acier AISC LRFD 2005 et avec la mise à jour de la dernière norme de résistance au feu EN. Pour la conception des échafaudages, SCIA et l’industrie ont joint leurs forces afin de développer des outils pratiques pour les utilisateurs afin d'élargir le contrôle de l’acier EN avec la vérification des échafaudages PrEN.

Les utilisateurs de cette nouvelle version auront également la possibilité d’ajouter des ouvertures et des découpes dans les éléments en béton et en acier pour permettre, par exemple, l’analyse statique de poutres alvéolaires ou des ouvertures arbitraires sur les poutres et les dalles.

Pour les structures en béton, la conception automatique du ferraillage a été améliorée et la liste des fonctionnalités a été élargie avec les contrôles Eurocode pour les poutres précontraintes, les planchers alvéolaires et la résistance au feu des éléments en béton linéaires.

Les nouvelles fonctionnalités de SCIA•ESA PT 2007.00 comprennent : Interaction aller-retour (roundtrip engineering) IFC2x3 (sur les modèles analytiques et structurels) Échange d’éléments architecturaux Allplan Ajout de l’entité graphique générale Echange avec REVIT Structure pour les modèles d’analyse structurelle Informations de mise à jour du modèle ESA-ESA (révision de la conception) Configuration des tolérances géométriques Modèle DAO général des éléments 2D (modélisation structurelle) Ouvertures et découpes dans les poutres Mise à jour du générateur de charge de vent et de neige suivant la norme EC EN 1991-1-4:2005 Nouvelle spécification AISC pour les structures en acier (ANSI/AISC 360-05) Vérifications d’échafaudage suivant la norme PrEN 12811-1 Résistance au feu selon le nouveau code EC3 (EN  1993 – version 2005) Contrôle des planchers alvéolaires : EN 1168 Code indien 456 : 2000 Schémas de fils asymétriques pour le béton précontraint Contrôle des poutres précontraintes selon NEN 6720 et ČSN 73 6207 REDES : Calcul automatique du ferraillage Calcul de la résistance au feu pour les éléments 1D en béton Améliorations des phases de construction : Modifications du module E et contrainte de cisaillement entre deux parties d’une section Pour la liste complète des nouvelles fonctionnalités, cliquez ici...

En 2006, les activités de construction en France, c’est-à-dire la combinaison du secteur du bâtiment et des travaux publics, ont enregistré une croissance de 5,1 % avec un bénéfice des ventes de 156 milliards d’euros.

Le Ministère des Affaires économiques a émis une note concernant la situation économique du secteur de la construction, elle indique que la « forte croissance » de 2006 (+ 5,1 %) se poursuivra en 2007 mais de façon « plus modérée », entre 2,1 % et 3,3 %, c’est-à-dire une évaluation d’un bénéfice des ventes de 159 et 161 milliards d’euros.

Le secteur « nouveaux développement » fait atteindre des sommets aux activités de construction avec une progression de 8,6 % entre 2005 et 2006. Ce secteur permettra aussi l’essor des activités de construction en 2007 (entre 2,2 % et 3,4 %). Les prévisions pour 2007 démontrent toutefois que le secteur a atteint un stade intermédiaire avec une augmentation qui devrait se situer entre 0,6 % et 3 %, c’est-à-dire entre 439 000 et 449 000 nouvelles résidences.

Les bâtiments non résidentiels connaissent ce que l’on considère comme une « une franche reprise », avec une augmentation des nouvelles commandes de 6,5 % en 2006 par rapport à l’année précédente. Et ce, tout particulièrement grâce au secteur privé (+ 8,3 %).

En outre, la construction de bureaux progresse de 9,8 %, alors que le secteur de la santé enregistre une augmentation de 7 % grâce à la construction de nouveaux complexes hospitaliers. Pour l’année 2007, les prévisions sont optimistes pour ces secteurs, leurs marges respectives devraient se situer entre 7,7 % et 9,9 % pour les bureaux et entre 7,6 % et 9,1 % pour le secteur de la santé.
Du côté des travaux public, l’activité progresse également (+ 4,5 % en 2006). Cette croissance devrait se poursuivre en 2007 à un rythme de 1,8 à 1,9 %.

Dans une zone d’environ 3 000 m², un château est rénové et deux nouveaux immeubles d’appartements résidentiels sont en construction avec une cave commune.

Pour le premier bâtiment (le plus grand), l’architecte Frank Delmulle a choisi une architecture moderne et avant-gardiste. « 12 tours », dont la forme est capricieuse, partent du sous-sol. Les tours sont reliées entre elles par des terrasses, des ponts, des galeries, etc.

Du point de vue architectural, chaque façade possède ses propres caractéristiques. La façade nord fait face au château. Elle se compose d’un grand nombre de fenêtres de même taille que celles du château. Les façades est et ouest sont de grandes surfaces qui semblent se correspondre mais qui ont été décallées. La façade sud a une structure très ouverte et légère avec un grand nombre de fines colonnes pour permettre l'incidence optimale de la lumière.
Le bâtiment comprend deux étages de caves (partiellement en sous-sol), un rez-de-chaussée et 4 étages supplémentaires. Il couvre une surface totale d’environ 10 000m², et compte 40 habitations. L’architecture a été un véritable défi du point de vue de la stabilité et de la technique.

Le promoteur de la construction a préféré construire tous les murs porteurs en béton. Nous avons ainsi pu concevoir la construction dans son ensemble comme un modèle Esa-Prima Win.

Façades nord et ouest	Façade séparée + fondations	Projet 'Groenhove'

La forme plutôt complexe des 12 tours a nécessité une attention particulière au cours de la génération du modèle.
En déplaçant les façades, certains murs porteurs ne supportaient plus les murs et les poteaux du dessous. Puisque les fenêtres sont de grandes baies, il fallait trouver une solution pour combiner les barres en acier, les poteaux du dessus et la section du plancher.
Les surfaces porteuses en quinconce et les nombreux éléments de façade en porte-à-faux ont fréquemment provoqué des ponts thermiques. Ceux-ci ont été résolus en utilisant économiquement des éléments anti-ponts thermiques. A cause de ces limitations, certains éléments de stabilité ont été adaptés.

Dans le coin nord-est de la façade, aucun mur ou poteau n’a été autorisé à l'endroit de la couverture du niveau -1. Suite à cette condition, un porte-à-faux de 3,50 m avec 5 étages a du être créé. A nouveau, ce problème a été résolu en combinant des poutres en acier et des voiles. Le bâtiment a été réalisé sur une dalle de fondation classique. Une dalle sur une fondation souple a aussi été considérée dans le modèle.
L’étude est toujours sujette à différents changements ; le projet sera réalisé dans le courant de 2007.